National Target

  published: 13 Feb 2019

Objectif 1: D'ici à 2020, 50 % des écosystèmes et habitats dans l’espace rural sont protégés afin d’assurer la conservation de la diversité biologique

Côte d'Ivoire

La pression humaine, à travers les activités concourant au développement national et à la satisfaction des besoins des populations, demeure la plus critique des sources d’érosion de la diversité biologique et, de ce fait, le plus important défi à relever pour sauvegarder les éléments constitutifs de la diversité biologique terrestre et aquatique. Pourtant, peu d’initiatives ont été entreprises pour atténuer ses impacts négatifs sur la diversité biologique. Celle-ci étant d’abord, et presque uniquement, appréciée pour sa valeur d’existence, les décideurs politiques nationaux et locaux ne font pas suffisamment le lien entre le bon fonctionnement des écosystèmes et le maintien de l’activité économique et le bien-être des populations. Ceci explique également la propension à l’adoption de politiques minimalistes en faveur de la diversité biologique. Il importe, pour inverser la tendance, d’intensifier la connaissance de la valeur de la diversité biologique, d’assurer sa prise en compte dans les décisions et les activités subséquentes.

FR
Level of application
National / Federal
Relevance of National Targets to Aichi Targets
Aichi-T5. Loss of habitats
 
Aichi-T7. Areas under sustainable management
Relevant documents and information

Processus d’élaboration et d’adoption des objectifs nationaux

Le processus d’élaboration et d’adoption des objectifs nationaux a commencé par le recrutement de consultants de différentes spécialités. Ceux-ci se sont attelés à collecter des données et d’informations auprès de toutes les parties prenantes concernées par la gestion de la diversité biologique. Sans être exhaustif, on peut citer le Ministère en charge de l’Environnement, le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH), le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), le Ministère du Tourisme (MINTOUR), le Ministère des Eaux et Forêts, des structures sous tutelle des ministères comme l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE), l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), la Société de Développement des Forêts (SODEFOR), la Direction de l’Aquaculture et de la Pêche, le Secrétariat Permanent de la Réduction des gaz à effet de serre dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (SEP-REDD+), l’Agence Allemande de Coopération Internationale en Côte d’Ivoire (GIZ), la Société de Développement Touristique de la Région des Lacs (SODERTOUR LAC), la Fondation pour les Chimpanzés Sauvages (WCF), la Fondation des Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire (FPRCI) ont été visitées. Par ailleurs, des échanges et rapports d’Organisation Non Gouvernementales (ONG) telles que Green Invest, la Fédération des Réseaux et Associations de l’Energie, de l’Environnement et du Développement Durable (FEREADD), l’Union des ONG et OCB Partenaires et Bénéficiaires du Fonds pour l’Environnement Mondial en Côte d’Ivoire (UFEMCI), Afrique Nature Internationale, IMPACTUM, YVEO, l’ONG Farmstrong, le Réseau Ivoirien des Organisations Féminines…

A l`issue des entretiens avec les responsables et membres de ces structures, les consultants se sont vus remettre des documents tels que la monographie nationale de la diversité biologique, les rapports nationaux de la diversité biologique (Rapport N° 1, 2, 3,  4 et  5), la Stratégie Nationale sur la Diversité Biologique de la Côte d’Ivoire (SNDB), les stratégies plans et programmes ; en particulier les cadres programmatiques transversaux (DSRP, PND, etc.) et sectoriels (agricultures, eaux et forêts, ressources animales, aménagement d’infrastructures, environnement).

La compilation et l’analyse des informations obtenues a servi à produire un projet de rapport sur « la biodiversité et le Bien être humain en Côte d’Ivoire ». Ledit rapport a établi un diagnostic de la situation et mis en évidence les enjeux et les défis à relever. Des axes et des objectifs préliminaires ont été également proposés par le même rapport.

Ce travail a été validé lors d’un premier atelier national. Après l’obtention d’un consensus sur les priorités d`intervention, la task force a affiné les objectifs qui ont été à nouveau validés en atelier. La task force a alors défini des mesures générales au travers d’un projet de Stratégie. Après validation en atelier de la stratégie, elle s’est employée à élaborer le projet de plan d`action pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique. Finalement, un atelier national réunissant l’ensemble des parties prenantes a été organisé pour valider le document de Stratégie et Plan d’action pour la Diversité Biologique 2016-2020.

Participation des parties prenantes

Ce sixième rapport de la diversité biologique qui fait l’état de la mise en œuvre de la SPANB a vu l’implication des Ministères, organismes et structures techniques contribuant aux différentes actions prioritaires définis pour l’ensemble des 21 objectifs. On peut citer entre autres les Ministères en charge de l’Environnement, du Plan, des Ressources Animales et Halieutiques, des Infrastructures, des Mines et Energie, du Transport, de l’Agriculture, du Tourisme, des Eaux et Forêts, des organismes et structures techniques comme l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE), l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), la Société de Développement des Forêts (SODEFOR), la Direction de l’Aquaculture et de la Pêche, le Centre de Recherches Océanologiques (CRO), le Centre de Recherche en Ecologie (CRE), le Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD), le Secrétariat Permanent de la Réduction des gaz à effet de serre dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (SEP-REDD+), le Centre Ivoirien Anti Pollution (CIAPOL), l’Agence Allemande de Coopération Internationale en Côte d’Ivoire (GIZ), la Société de Développement Touristique de la Région des Lacs (SODERTOUR LAC), la Fondation pour les Chimpanzés sauvages (WCF), la Fondation des Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire (FPRCI), le Laboratoire National d'Appui au Développement Agricole (LANADA), l’ANADER, l’Union des Villes et Communes (UVICOCI), les Collectivités Territoriales, le Centre National de Floristique (CNF), Green Invest, la Fédération des Réseaux et Associations de l’Energie, de l’Environnement et du Développement Durable (FEREADD), l’Union des ONG et OCB Partenaires et Bénéficiaires du Fonds pour l’Environnement Mondial en Côte d’Ivoire (UFEMCI), Afrique Nature Internationale, IMPACTUM, YVEO, l’ONG Farmstrong.

Conformément à la SPANB, chacun de ces acteurs a mené des activités de protection de la biodiversité. Les rapports sur ces activités ont été mis à la disposition des consultants à charge de la rédaction du 6ème Rapport National sur la Diversité Biologique.

Par ailleurs, des consultations sectorielles ont été organisées, en cas de nécessité  pour des compléments d’informations. Ce fut le cas de la rencontre avec les ONG et les réseaux de femmes pour disposer des rapports sur des études de cas (Figure 1).


Figure 1 : Photo de famille prise avec les Responsables d’ONG et de Réseaux de Femmes

A la fin de ce processus, un atelier national réunissant l'ensemble des parties prenantes a été organisé pour valider le Rapport National sur la Diversité Biologique les 17 et 18 Décembre 2018 (Figure 2)


Figure 2: Photo de famille prise lors de l'Atelier National de Validation du 6eme Rapport National sur la Diversité Biologique

Stratégies et plans dans lesquels l’objectif est inclus

Politique Nationale de l’Environnement et du Développement Durable (2017) ;

  1.  Plan National de Développement (2016-2020)
  2. Plan d’Investissement Forestier 2016 ;
  3. Stratégie Nationale de Gestion des Ressources Naturelles (2016-2020) ;
  4. Stratégie et Plan d’Action pour la Diversité Biologique Nationale 2016 – 2020 ;

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